Première AOC de l'île reconnue en 1968, les 450 hectares de l'appelation Patrimonio se partagent entre une multitude de petites propriétés.
Nous avons rencontré 3 domaines, 3 approches et 3 expressions de ce terroir très diversifié.
Muriel Giudiccelli et son époux Stéphane remettent la conduite en gobelet palissé au goût du jour. L'objectif : protéger les grappes du soleil tout en facilitant la mécanisation du vignoble. À la cave, pas de recette préconçue, chaque millésime et ses particularités climatiques dictent la conduite à suivre pour les vinifications.
Yves Leccia est à la tête du domaine éponyme. Son expérience lui a permis d'observer une nette accélération du cycle végétal de la vigne. Parmi les adaptations, la taille tardive devient indispensable sur les cépages les plus précoces.
Nicolas Mariotti Bindi, néo-vigneron passionné, casse les codes en plantant des vignes à haute densité. L'ombre portée des rangs de vignes resserrés protègent le sol et les raisins de la chaleur et du soleil. Il espère aussi améliorer l'enracinement de la vigne, en la forçant à plonger dans le sous-sol.
Notre parcours sur l'île de Beauté touche à sa fin et nous retournons sur le "continent" avec un magnifique aperçu de la viticulture insulaire et de ses cépages autochtones, un atout potentiel face aux changements climatiques.
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